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Citraconic anhydride as a new antigen retrieval solution: a human skin experience

Gwenaël ROLIN 1,2, Marie KROEMER 2, Céline VIENNET 2, Hélène TAUZIN 3

1. INSERM CIC-1431, CHU Besançon, F-25000 Besançon, France
2. Univ. Franche-Comté, INSERM, EFS BFC, UMR1098, RIGHT Interactions Greffon-HôteTumeur / Ingénierie Cellulaire et Génique, F-25000, Besançon, France
3. Département de cardiologie, CHU Besançon, F-25000 Besançon, France

L’épiderme humain est un épithélium pluristratifié différencié avasculaire, composé majoritairement de kératinocytes. Ces cellules forment 5 couches distinctes dans chacune desquelles les kératinocytes présentent un état de différenciation particulier : du stratum basale(cellule souche unipotente) au stratum corneum (cellules en différenciation la plus terminale). Un grand nombre de protéines sont caractéristiques de chacune des strates de l’épiderme et de la lame basale qui le soutient. Ces protéines sont classiquement utilisées comme marqueurs pour la du tissu cutané in vivo ou pour la validation de l’architecture d’un épiderme reconstruit in vitro. La problématique principale de ce type d’investigation est due à la fixation des tissus et échantillons au paraformaldéhyde (PFA). Cette méthode de fixation permet de préserver l’architecture du tissu fixé mais induit une modification de la conformation structurale des épitopes [Ramos-Vara, 2005]. Leur reconnaissance par leurs anticorps respectifs est alors rendu difficile voire impossible. Différentes techniques peuvent être utilisées afin de «démasquer» ces sites antigéniques et ainsi rendre possible la reconnaissance des antigènes par leurs anticorps [O’Leary et al., 2009]. Les plus anciennes à avoir été utilisées sont celles basées sur la digestion enzymatique (proteinase K, la trypsine, la chymotrypsine, la pepsine ou encore la pronase) [D’Amico et al., 2009]. Dans les années 1990, des techniques basées sur le démasquage à la chaleur ont été introduites [Shi et al., 1991] en présence de tampon citrate. En 2010, l’anhydre citraconique (AC) a été décrit comme étant une solution de démasquage de choix [Namimatsu et al., 2005 ; Leong et al., 2010]. L’objectif du travail présenté a donc été de comparer l’efficacité du démasquage antigénique par l’AC comparativement aux techniques de référence. Sur les 10 marqueurs épidermiques testés, le démasquage à l’AC a permis de mettre en évidence 7 d’entre eux avec une supériorité par rapport aux autres solutions. Ces données nous permettent donc aujourd’hui d’envisager d’utiliser en routine cette nouvelle solution de démasquage pour la caractérisation histologique de la peau humaine.

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