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Comment guider au mieux la caractérisation d’un modèle « organ on chip : foie-thyroïde » et la pertinence de combiner la lecture pathologique et métabolique

Nicolas ORSINI

Bayer SAS, 355 Rue Dostoïevski - CS90153 Valbonne 06906 Sophia Antipolis Cedex, France

Les perturbations du système hormonal thyroïdien représentent un problème majeur dans le domaine agrochimique. Afin de garantir la sécurité de ces produits, il est essentiel de procéder à des évaluations approfondies durant leurs développements. Dans ce contexte, les nouvelles approches méthodologiques (NAMs) se présentent comme une solution prometteuse. Elles permettent d'améliorer la compréhension des mécanismes d'action, mais aussi de réduire le recours aux tests sur animaux, en s'inscrivant dans la démarche des 3R (Réduction, Raffinement, Remplacement). Un des défis majeurs dans ce domaine est la caractérisation des modèles « organ on chip », qui visent à reproduire in vitro les interactions entre différents organes. Notre modèle combinant le foie et la thyroïde a été conçu pour simuler les fonctions physiologiques de ces deux organes essentiels. Il est particulièrement utile pour identifier les dangers liés aux perturbateurs endocriniens, qu'ils agissent directement sur la thyroïde ou par le biais d'effets médiés par le foie.
Pour optimiser la caractérisation de ce modèle, il est crucial d’adopter une approche multidisciplinaire. Notre approche combine des techniques de biologie cellulaire, de spectrométrie de masse et d'histologie. L'analyse pathologique permet de détecter les réponses physiologiques, tandis que l'évaluation métabolique révèle les voies biochimiques affectées. L'utilisation de biomarqueurs spécifiques est cruciale pour quantifier les effets
des perturbateurs endocriniens sur les cellules et identifier les changements métaboliques. Dans ce contexte, nos travaux actuels seront présentés et plus particulièrement sur l’utilisation de la microscopie confocale.

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