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Différents modèles animaux pour l’étude de maladies infectieuses en histologie

J. MARIOT1, M. EPARDAUD1, E. DOZ1, J. POTTIER2, J. PICHON1, C. ROSSIGNOL1

1 INRAE, UMR 1282-ISP– 37380 Nouzilly, France
2 INRAE, UE1277-PFIE– 37380 Nouzilly, France

Dans le cadre de le l’approche « One Health », les interactions entre animaux (élevage et faune sauvage), environnement et humains représente aujourd’hui un réel facteur de développement de zoonoses. En recherche fondamentale, le modèle murin est souvent privilégié, cependant il n’est pas toujours le plus pertinent pour répondre aux questions scientifiques.
L’objectif de ce poster est de montrer l’intérêt d’études histologiques sur des espèces animales complémentaires pour l’évaluation de la diffusion d’agents pathogènes viraux (SARS-Cov-2) ou bactériens (Mycobacterium bovis). Dans un premier temps, un protocole de décalcification a du être adapté à la taille de chaque échantillon post-recoupe. Après inclusion en paraffine et coupes au microtome, une coloration HE a été réalisée pour une description anatomique des tissus, puis des immunomarquages ont été réalisés.
La comparaison des différents modèles a ainsi permis de montrer des différences de cinétiques au niveau des atteintes cérébrales et pulmonaires par le SARS-Cov-2, et ainsi identifier l’espèce la plus relevante pour des études d’interactions hôte-pathogènes. Ces mises au point ont permis d’établir des méthodes de décalcification, de coloration et d’immunomarquages fiables, qui peuvent évoluer vers du multiplexing pour la caractérisation de populations cellulaires, de l’imagerie corrélative couplée à d’autres modalités d’imagerie ou de l’imagerie 3D par transparisation.

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