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Implémentation des anticorps recombinants en France : immunodétection de la kératine 14 et de l’occludine dans les épithéliums des animaux d’élevage

Sandra WIART-LETORT1 et Laurence FINOT1

1 PEGASE, INRAE, Institut Agro Rennes-Angers - 35590, Saint Gilles, France

Dans le contexte de la transition agroécologique, les systèmes d’élevage évoluent (alimentation, environnement, pratiques). Il est donc essentiel d’en évaluer les conséquences physiologiques, en particulier au niveau des épithéliums, acteurs majeurs des productions animales. Chez les ruminants laitiers (bovins et caprins), l’épithélium mammaire est central pour la production de lait. Nous nous intéressons à la caractérisation cellulaire de ce tissu à l’aide de marqueurs comme les kératines (KRT), ciblant les cellules épithéliales. En élevage porcin, c’est l’épithélium intestinal qui joue un rôle clé dans la digestion et la qualité du produit viande. Dans un objectif d’autonomie alimentaire, l’utilisation de coproduits agro-industriels est explorée, sous réserve de leur innocuité sur la barrière intestinale. Nous avons ciblé deux marqueurs spécifiques des épithéliums : la KRT14 (kératine des cellules épithéliales basales) pour l’épithélium mammaire, et l’occludine (protéine des jonctions serrées) pour l’intestin. Grâce au projet d’implémentation des anticorps recombinants (GIS FC3R), nous avons testé quatre anticorps pour chaque cible. Pour KRT14, deux anticorps recombinants (Cell Signaling CST74956 et Abcam ab119695) ont permis d’identifier les cellules basales chez la génisse (espèce bovine). Pour l’occludine, un anticorps (Abcam ab216327) a révélé les jonctions serrées dans le jéjunum de porcelet. Ces résultats nous fournissent des outils fiables, reproductibles et éthiques pour étudier les effets des pratiques d’élevage sur les épithéliums impliqués dans la production de lait et de viande.

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