Domaines de compétence : Neurovirologie, Neurotoxicologie, Neurotoxicité développementale, Neuroinflammation, Histopathologie, Système nerveux (central et entérique), Maladies neurodégénératives (maladies à prions, maladie de Parkinson), Nanomatériaux, Pesticides.

Anna Bencsik est directrice de recherche à l’Anses (Agence Français de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) où elle a mené des activités de recherche sur les maladies à prions pendant vingt ans, après une formation scientifique à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), au cours de laquelle elle a obtenu son doctorat en neurosciences-neurovirologie à l’Université de Lyon I. Elle a commencé sa carrière en dirigeant le département d’histologie de l’unité prion, un département qu’elle a modernisé et mis à niveau pour répondre aux besoins en matière de biosécurité liés aux agents infectieux à prions. Elle a utilisé et développé plusieurs outils et approches histotechniques (HIS, IHC, TUNEL, PCR in situ, différentes colorations du système nerveux pathologique (coloration argentique, rouge Congo…) adaptations méthodologiques à des cas extrêmes (cerveaux de bovins provenant d’abattoirs), détection immunohistochimique standardisée et validée à des fins de diagnostic dans le laboratoire national de référence Français pour les maladies animales à prions, quantification semi-automatique des lésions vacuolaires dans le cerveau de sujets infectés par prions, nouvelle méthode d’amplification de la détection immunohistochimique des prions, méthode du PET Blot appliquée à des protéines agrégées, etc.). Elle a pratiqué l’histologie sur différentes espèces (rat, souris, lapin, bovin, mouton, chèvre, chat, guépard, poulet...) ainsi que développé une connaissance spécifique dans d’autres organes dont le système nerveux entérique. Aujourd’hui et depuis plusieurs années, ses recherches visent à caractériser la neurotoxicité potentielle des contaminants environnementaux tels que les pesticides ou les nanoparticules, pour analyser et caractériser la réponse des organes à l’ingestion ou à l’inhalation de ces substances chimiques.

Elle est particulièrement intéressée et investie dans le domaine de l’histologie qui connaît à l’heure actuelle un renouveau. Dans ce contexte, elle est la rédactrice en chef de la Revue Française d’HistoTechnologie depuis 2017. Afin de faciliter les flux d’information et la communication dans tous les domaines de la technologie histologique au sein de la communauté des histologistes par le biais de publications, ses efforts ont conduit à moderniser la mise en page de la revue et à réorganiser progressivement la revue. Depuis 2019, ses efforts ont abouti à la création d’un e-ISSN, un DOI pour chaque article publié, permettant l’indexation sur des sites dédiés comme Scopus. En 2020, les instructions aux auteurs ont été mises à jour à cet égard (titre et résumé en anglais) et une version anglaise du site web présentant le guide de l’objectif et de l’auteur de la revue a été créée en 2022. Elle œuvre continuellement avec dynamisme pour faire vivre et évoluer encore la « Revue Française d’Histotechnologie » qui gagne de plus en plus en visibilité au bénéfice de tous nos auteurs et lecteurs.

Nervous system (central and enteric), Neurovirology, Neurotoxicology, Parkinson’s disease, Prion diseases, Developmental neurotoxicity, Neurodegeneration, Neuroinflammation, Nanomaterials, Pesticides, Histopathology

Dr Bencsik is a Senior Investigator at Anses (the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety) where she led research activities on prion diseases for twenty years, after a scientific formation at the French Institute of Health and Medical Research, during which she received her PhD in Neuroscience-neurovirology from the University of Lyon I. She started her career leading the histology department of the prion unit, a department she modernized and upgraded to meet the biosafety needs related to prion infectious agents. She used and developed several histotechnical tools and approaches (ISH, IHC, TUNEL, in situ PCR, different stainings of diseased nervous system of which silver staining, Red Congo, post fixation of cattle brains coming from slaughter houses, standardized and validated immunohistochemical prion detection for diagnosis purpose in the French national reference laboratory for animal prion diseases, semi-automatic quantification of vacuolar lesions in the brain of prion infected subjects, new amplification method of prion IHC detection, PET-blot analysis applied to aggregated proteins, etc..). She experienced practice of histology to different types of species (rat, mouse, rabbit, cattle, sheep, goat, cat, cheetah, chicken…) as well as developed a specific knowledge in other organs too of which enteric nervous system.

Today and for several years now, her research aims at characterizing the potential neurotoxicity of environmental contaminants such as pesticides or nanoparticles, still using histology to analyze and characterize the answer of the organs to ingestion or inhalation of these chemical substances. She is particularly interested and invested in the field of histology that knows a renewal. In that context, she has been the Editor-in-Chief of the French Journal of Histotechnology since 2017. In order to ease the information flows and communication in all areas of histological technology among the community of the histologists through publications, her efforts led to modernize the layout of the journal and progressive reorganization of the Journal. Since 2019, her efforts has led to the creation of an e-ISSN, a DOI for each article published in our journal, thus initiating an evolution of the “Revue Française d’Histotechnologie” that starts to grow in visibility and allowing indexing on dedicated sites such as Scopus. In 2020, the instructions to authors have been updated in this regard (title and abstract in English) and an English version of the website presenting the Journal aim and author guide was created in 2022.