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Illustration de l’utilisation de la technique d’hybridation in situ pour la caractérisation des différents sous-types de neurones sensoriels dans le ganglion rachidien de souris
Le système somatosensoriel permet le traitement de diverses modalités sensorielles telles que la mécanoception, la proprioception, la nociception et la thermoception. Au niveau du tronc, la perception de ces diverses sensations met en jeu des récepteurs neuronaux périphériques spécialisés dont les corps cellulaires sont localisés dans les ganglions rachidiens ou ganglions de la racine dorsale (GRDs). Par différentes approches transcriptomiques, nous avons identifié plusieurs acteurs moléculaires impliqués dans la mise en place et/ou le fonctionnement de ce système en conditions normales et pathologiques.
Cet article illustre comment la technique d’hybridation in situ a permis la validation des gènes candidats issus de ces criblages en établissant leur profil d’expression au sein des GRDs. La caractérisation fine des populations de neurones sensoriels dans lesquelles ils sont exprimés a été réalisée grâce à des marquages en double hybridation in situ et/ou en hybridation in situ couplée à une immunohistochimie. Ainsi, ces études nous ont permis d’identifier et de caractériser : 1) des marqueurs spécifiques de populations de neurones sensitifs au sein des GRDs ; 2) une population fine de neurones impliquée dans la perception du toucher ; 3) un nouvel acteur de la régénération des nerfs périphériques après lésion ; et 4) une nouvelle cible thérapeutique potentielle pour le traitement des douleurs neuropathiques chroniques.
Étude immunohistochimique des cellules du système nerveux entérique de la souris
Pour évaluer le rôle de substances chimiques potentiellement neurotoxiques, comme les pesticides ou certains nanomatériaux (NM), dans les maladies neurodégénératives humaines associées à l’α-synucléine (maladie de Parkinson, démence à corps de Lewy, atrophie multi-systématisée), notre laboratoire s’appuie sur l’étude d’expositions réalistes notamment par voie alimentaire, menées sur des analogues expérimentaux tels que la souris C57Bl/6. En effet, dans les hypothèses les plus récentes du développement de ces maladies, un déclenchement précoce d’un processus neurodégénératif a été suggéré dans le système nerveux présent dans le tube digestif, représentant le premier compartiment nerveux avec lequel les substances chimiques ingérées pourraient interagir et exercer un potentiel neurotoxique. Dans ce contexte, il convient en premier lieu de caractériser le système nerveux entérique (SNE) dans sa composition gliale et neuronale. Ainsi, nous rapportons ici la mise en place des protocoles de détection immunohistochimique des astrocytes et des neurones, ainsi que la démarche quantitative développée pour permettre d’étudier un impact neurotoxique dans le SNE.
Caractérisation d’une réponse immune adaptative dans les tumeurs colorectales de type MSI : de l’analyse moléculaire a l’analyse d’images
Qu’elles se développent dans un contexte héréditaire ou sporadique, les tumeurs colorectales (CRC) présentant une instabilité microsatellitaire (MSI) sont fréquemment associées à un recrutement local de cellules immunes. D’un point de vue clinique, à stade équivalent, les CRC MSI présentent un meilleur pronostic que ceux avec microsatellites stables (MSS). Le but de cette étude était de caractériser les mécanismes immuns dans les CRC MSS et MSI. Pour ce faire, nous avons analysé par immunohistochimie les différentes populations immunes (lymphocytes T, T cytotoxiques, T mémoires, Th1, T régulateurs, lymphocytes B, macrophages) et par technique Bioplex® l’expression intra tumorale de 48 cytokines, chimiokines ou facteurs de croissance. Nous avons ainsi pu mettre en évidence, dans les tumeurs MSI, un profil d’expression cytokinique particulier qui est impliqué dans une réponse de type Th1. Il se traduit par un recrutement de cellules participant à la réponse antitumorale (T cytotoxiques, T mémoires) et pourrait être à l’origine du meilleur pronostic de ces tumeurs.
Pré-orientation chondrogénique des cellules souches mésenchymateuses humaines : Validation par analyse quantitative et traitements d’imagerie de phase en lumiére transmise
Le cartilage articulaire est un tissu très spécialisé et différencié. De ce fait, ses capacités de réparation sont limitées. L’ingénierie tissulaire du cartilage est un domaine en plein développement dont le but est de réparer ou de remplacer le cartilage lésé en associant des cellules à des biomatériaux.
Cela suppose notamment de choisir le biomatériau idéal, de maîtriser le cycle de vie des cellules choisies (prolifération et différenciation chondrogénique), d’y adjoindre les molécules capables de favoriser leur croissance et d’intégrer les contraintes mécaniques auxquelles doit se plier le nouveau tissu, de façon à obtenir des biomatériaux fonctionnalisés qui vont posséder des propriétés similaires au tissu natif et
donc qui pourront être réimplantés en site lésionnel.
Les cellules souches mésenchymateuses (CSMs) se sont révélées être d’excellents candidates pour l’ingénierie articulaire. Comme toutes les cellules souches, les CSMs ont des propriétés d’auto-renouvellement, et de différenciation en plusieurs types cellulaires, notamment en chondrocytes.
Ce travail est le fruit d’une étude de faisabilité dans le cadre d’un prêt de matériel et repose sur une étude morpho métrique de différenciation cellulaire par analyse quantitative et traitements d’images à
contraste de phase. Cette technologie innovante et non-invasive permet d’observer des échantillons biologiques en conditions stériles, rapides et sans agent de contraste. Elle fournit des informations quantitatives sur le changement de phase de la lumière transmise selon la différence des trajets optiques induits par les constituants de la cellule et de la matrice extracellulaire (MEC).
L’analyse finale est basée sur l’étude morphologique des CSMs en monocouche sur plusieurs passages successifs et plusieurs jours en fonction du milieu de culture (additif proline acide ascorbique dexaméthasone) en imagerie de phase de façon à établir une similarité entre les aspects orphologiques des cellules et leur potentiel de différenciation en système 3D
Laboratoires d’histologie et impact environnemental : comment l’évaluer et quelles mesures mettre en œuvre pour assurer une recherche efficace et plus respectueuse de l’environnement ?
Le dérèglement climatique que nous vivons à l’échelle mondiale nous incite à trouver des moyens pour réduire notre impact environnemental. La question se décline dans toutes nos activités personnelles et professionnelles. Qu’en est-il de l’activité dans le cadre d’un laboratoire d’histologie ? Son impact environnemental a-t-il déjà été évalué ? Sur quelle base ce calcul pourrait-il être fait ? Quelles actions mettre en place pour le diminuer ? Est-ce déjà fait dans les laboratoires, au sein des équipes de recherche, des instituts, par des techniciens, des ingénieurs, des
chercheurs ?
Dans cet article, qui redonne quelques définitions utiles pour assoir ce sujet, nous vous présentons la synthèse de la recherche bibliographique qui a permis de découvrir le contexte national et international à travers les travaux d’associations actives dans ce domaine. Nous abordons divers aspects allant de l’éco-conception du bâtiment, en passant par l’écologie numérique et nous illustrons quelques cas concrets de type d’activités de la recherche concernées par ce sujet. Enfin dans la question plus générale de l’impact environnemental de la recherche, nous traitons
plus spécifiquement des laboratoires d’histologie et des bonnes pratiques qui peuvent être utilisées pour réduire l’impact environnemental des activités dans ce domaine.
Levons un coin du voile sur le plus grand musée du monde
Trois millions d’épaves gisent au fond des océans, parmi celles-ci des épaves célèbres comme le Titanic, tristement célèbres comme le Wilhelm Gustloff avec plus de 9000 victimes ou encore des épaves très anciennes de plus de 2000 ans avant JC.
On y retrouve également toutes sortes de navire : en bois, en fer, de commerce, de guerre, de pêche ou encore des avions.
Malheureusement si l’océan est le plus grand musée du monde, il est aussi une poubelle où l’on y trouve des millions de tonnes de munitions en état de décomposition avancée, des sous-marins nucléaires et des pétroliers qui ont abîmé les côtes de Bretagne.
L’actualité de la COVID-19 nous fera passer par Marseille en 1720 et nous découvrirons quelques trésors en monnaie sonnante et trébuchante au large de la Colombie.
Les épaves sont sources de vie et en cours de recensement par des organismes officiels et des amateurs, mais comment trouve-t-on une épave ?
Je vous propose une plongée dans le passé, en tant que plongeur amateur avide de connaissances.